Sélectionné pour le prix Médicis étranger (2017) Prix Transfuge du meilleur roman russe (2017)
« Mon livre est un récit du bonheur amer, parce que le malheur le plus profond peut cacher une graine de bonheur, et même dans des conditions inhumaines, les gens peuvent être heureux »
Gouzel Iakhina
Dans les années 1930, au Tatarstan, au cœur de la Russie. À l'âge de quinze ans, Zouleikha est mariée à un homme bien plus âgé qu'elle. Ils ont eu quatre filles, mais toutes sont mortes en bas âge. Pour son mari et sa belle-mère presque centenaire, très autoritaire, Zouleikha n'est bonne qu'à travailler. Un nouveau malheur arrive : pendant la dékoulakisation menée par Staline, le mari est assassiné et la famille expropriée. Zouleikha est déportée en Sibérie, qu'elle atteindra après un voyage en train de plusieurs mois. En chemin, elle découvre qu'elle est enceinte.
Avec ses compagnons d'exil, paysans et intellectuels, chrétiens, musulmans ou athées, elle participe à l'établissement d'une colonie sur la rivière Angara, loin de toute civilisation : c'est là qu'elle donnera naissance à son fils et trouvera l'amour. Mais son éducation et ses valeurs musulmanes l'empêcheront longtemps de reconnaître cet amour, et de commencer une nouvelle vie.
Zouleikha ouvre les yeux (russe)
Premier prix Big Book (2015); Yasnaya Polyana (2015)
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« Une grande langue russe, accueillante aux misères de l'homme, et faisant germer son espoir… »